Spatialités, temporalités, pensée complexe et logique dialectique moderne
source:www.espacestemps.net
par Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. CNRS UMR 6590, Espaces et Sociétés, Université de Caen CRESO
Du village à la planète, l'ubiquité, les images et les métaphores foisonnent pour rendre compte de la multiplication des espaces, de leurs rapprochements, de leurs coexistences comme de leurs fragmentations. Parallèlement à ce développement de formes spatiales, l'importance croissante du temps mesuré, compté, est affirmée en même temps que des interrogations sur les différentes formes temporelles prises par le développement de nos sociétés, de l'instantané au temps long. Les deux phénomènes, spatialités et temporalités sont parfois opposés, parfois liés l'un à l'autre. L'imbrication de multiples phénomènes dans la réalité de nos sociétés conduit tout à la fois à faire émerger une notion de complexité pour en rendre compte et à associer cette complexité à l'idée de compliqué peu compréhensible.
Les questions que je soumets à la discussion concernent très directement la réflexion sur les relations sociétés / espaces, mais elles ne lui sont pas propres et concernent plus généralement l'évolution des sciences sociales. Tous les développements spécialisés qui ont vu le jour dans les dernières décennies peuvent élaborer une problématique particulière, user de concepts spécifiques, en forger quelques développements, mais ceux-ci ne constituent pas en eux-mêmes une théorie générale, ils s'insèrent dans une compréhension plus globale adossée à des théories de sciences sociales couvrant plusieurs domaines et à des conceptions philosophiques.
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En quoi l’approche systémique est-elle une épistémologie ?
«En quoi l’approche systémique est-elle une épistémologie ? En quoi cette épistémologie change-t-elle votre regard sur l’action psychosociale auprès des familles ?»
L’approche systémique propose, non pas une alternative ou une vision antagoniste au modèle analytique traditionnel, mais bien complémentaire en ce qu’elle s’attache au « comment », « sur ce qui arrive et non sur son pourquoi »; à décrire de façon intelligible une problématique, les processus qui y sont en jeu, les conditions de son développement plutôt qu’en expliquer les causes profondes, les origines inconscientes…
Il s’agit d’un projet épistémique singulier… Singulier, car il suppose de reconsidérer nos schémas traditionnels dans les apprentissages et le développement de nos connaissances, habitués à la validation scientifique comme modèle d’appréhension du réel et les « certitudes » qui en découlent.
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Jacques Pluymaekers
Né en 1939, Jacques Pluymaekers est psychologue, thérapeute familial. Aprés plusieurs années comme psychologue en institutions d'éducation spécialisée, il crée à Bruxelles en 1971 "la gerbe", à la fois équipe d'AMO (Association en Milieu Ouvert), d'animation communautaire et centre de santé mentale. Il innove des pratiques de quartier, premières pratiques de réseau en Belgique. Mony Elkaïm le rejoint en 1974 et, ensemble, ils développent celles-ci ainsi que les thérapies familiales auprés de populations défavorisées. Jacques Pluymaekers est aujourd'hui responsable et formateur à l'institut d'études et de la famille et des systèmes humains, créé à l'initiative de Mony Elkaïm en 1978, président de l'association "Réseaux et familles" à Montpellier, chargé de cours à l'enseignement supérieur social à Namur (Belgique) et conseiller scientifique à l'Ecole de Criminologie de l'UCL.
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Ronald Laing
Ronald David Laing est né à Glasgow (Écosse) en 1927. Il commence ses études de médecine pendant la Seconde Guerre mondiale à l'université de Glasgow. Pendant ses études, il s'intéresse particulièrement à la psychanalyse et entretient une correspondance avec Karl Jaspers. Lorsque la guerre de Corée éclate, en 1951, Ronald Laing est réquisitionné par l'armée. Il quitte l'armée en 1953 pour l’hôpital Royal de Gartnavel à Glasgow. Il quitte Glasgow, et part se former à Londres de 1956 à 1960. Il travaille à la Tavistock Clinic et se forme à l’Institut de psychanalyse. En 1965, il fonde avec David Cooper et Aaron Esterson la Philadelphia Association qui a pour but de créer des lieux d’accueils pour des patients considérés comme schizophrènes. Trois lieux seront ouverts. Le plus célèbre est le Kingsley Hall qui a fonctionné pendant cinq ans. Le travail effectué dans cet établissement est relaté par Mary Barnes dans son ouvrage Un voyage à travers la folie. Il meurt à Saint-Tropez en 1989
Interview faite pas Elisabeth Antébi : Qui est Fou? avec Ronald Laing
Elizabeth Antébi et L'Express du 23-29 Juillet, 1973 - Source : www.antebiel.com
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